Episode 2 : le Colisée, le forum romain, les catacombes

Publié le par annick et spoutnik

Lundi 22 octobre, bien reposés, nous partons direction Rome et le Colisée

 

Nous apercevons l'arc de Constantin et la via Sacra que nous emprunterons tout à l'heure

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La devise Senatus Populusque Romanus (signifiant Le sénat et le peuple romain), souvent abrégée sous la forme du sigle S.P.Q.R., était l'emblème de la République romaine, puis par tradition de l'Empire romain. Plus encore que tout autre symbole, ces quatre mots représentaient le pouvoir politique romain, comme un drapeau le fait aujourd'hui pour nos États.


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Inscription de l'Arc de Titus mettant en évidence « Senatvs PopvlvsQveRomanvs ».

Nous aboutissons au forum romain




  
Nous nous dirigeons alors vers la colline du capitole
L'actuelle place du Capitole, qui a comme fond l'Hôtel de Ville, est le fruit du géni de Michel-Ange qui, pour la venue de Charles V à Rome, a dessiné une des plus belles places de Rome.

Michel-Ange (1475-1564) ne vit que le début de la construction des bâtiments du Capitole, et quant au pavage, dont il fit le dessin, il ne fut réalisé qu'en 1940, soit quatre siècles après sa conception.
Ce pavage est inscrit dans un grand ovale qui occupe toute la place. Pour qu'il soit bien visible, même pour un piéton, cet ovale est bombé : son pourtour s'enfonce dans le sol par quelques emmarchements, et le centre est surélevé.
Tout au centre justement, une statue de Marc-Aurèle. Depuis cette statue, partent les multiples branches d'une étoile. En retour, les pointes de ces branches reçoivent la frêle extrémité de tracés qui partent en bouquets croisés depuis toute la périphérie de l'ovale.
Ce subtil équilibre tient sur des pointes, comme une danseuse tient - fragile - sur la pointe de ses pieds. Il doit tout à la régularité et aux interférences savamment croisées des ondes qui partent depuis toute la périphérie. Le centre de la place est le lieu qui reçoit ces ondes. Pour les recevoir, vers elles il lance ses pointes en étoile.


Capitole de Rome

Image :  Michel-Ange - plan du pavage du Capitole de Rome
Source de l'image :  gravure d'Etienne Dupérac d'après le projet de Michel-Ange, extraite de "l'Architecture de la Renaissance" chez Electa-Weber




Capitole de Rome

Image :  Michel-Ange - le Capitole de Rome
Source de l'image :  gravure d'Etienne Dupérac d'après le projet de Michel-Ange, extraite de "l'Architecture de la Renaissance" chez Electa-Weber


 

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À la fin du XIXe siècle, c'est au pied du Capitole qu'est érigé l'impressionnant monument dédié au roi Victor Emmanuel II, symbole de l'unité italienne, surnommé par les italiens "la machine à écrire"


Dans une rue à gauche de la statue équestre, on peut trouver la fameuse "Louve" donnant la tétée à Romulus et Rémus et au bout de cette ruelle, on peut admirer un point de vue magnifique sur le Forum Romanum et le Mont Palatin.


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Nous accèdons aux forums impériaux qui virent le jour l'un après l'autre à partir du règne de jules César pour remplacer le forum romain devenu trop exigu. Seul un cinquième de leur étendue initiale apparaît en surface ; le reste gît sous l'immense via dei Fori Imperiali percée sous Mussolini en 1932.

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Forum de César
Forum d'Auguste
Forum de Nerva
Forum de Vespasien

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Forum de Trajan 
avec sa magnifique colonne parfaitement conservée, qui commémore la victoire de l'empereur sur les Daces, un peuple de l'actuelle Roumanie. les quelques 200 m de bas-reliefs sculptés en spirale dans le marbre retracent les campagnes militaires de trajan et comportent plus de 2500 personnages.

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Un petit réconfort...


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avant de se rendre au circus Maximus

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Un dernier regard sur le Colisée et l'arc de Constantin

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Nous partons pour les catacombes

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Aménagement des galeries
Afin d'utiliser l'espace au maximum, les Chrétiens de Rome adoptèrent le modèle des tombes étrusques : les défunts étaient placés dans des niches rectangulaires, les loculi, ouvertes dans les parois de galeries souterraines. A partir d'un passage principal se formaient des galeries secondaires, formant un réseau pouvant compter des milliers de tombes !



Le cimetière souterrain



La crypte des Papes

Statua della Martire S. Cecilia

Crypte de Sainte Cécile



Cubicolo dei Sacramenti A3

Cinq petites salles ou tombes de famille, appelées " les chapelles des sacrements ", dont la renommée et l'importance sont dues à leurs fresques, qui datent des débuts du IIIe siècle et représentent symboliquement les sacrements de l'initiation chrétienne : baptême et eucharistie.

Le long des galeries des catacombes, on peut reconnaître des symboles et des signes caractéristiques du christianisme primitif :
la colombe tenant un rameau dans son bec symbolise la réconciliation de Dieu avec les hommes ;
l'ancre représente l'espérance, c'est aussi un symbole caché de la croix ; 
le bon pasteur, portant une brebis sur les épaules représente le Christ Sauveur ;
le poisson : le mot "poisson" en grec (ichtùs) est formé des initiales de la phrase : "Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur" ;
le dauphin, qui avait la réputation de secourir les naufragés, représente le Christ; 
un monogramme constantinien formé des lettres grecques X et R entrecroisées ; qui constituent les premières lettres du nom grec Christos (le Messie). 

De 1553 à 1557, Joachim du Bellay devient secrétaire, à Rome, du cardinal Jean du Bellay, cousin de son père et célèbre diplomate. Cet exil de quatre ans, durant lesquels il écrit Les Antiquités de Rome, commence dans l'enthousiasme. Le poète découvre la ville mythique de l'Antiquité, qui n'est plus que ruines, faste et débauche. Le dégoût et le regret s'emparent du poète, sentiments qui lui inspireront ses plus belles pages. Rome qu'il a tant magnifiée dans ses rêves, le déçoit. De retour à Paris, en 1558, il publie Les Antiquités de Rome, les Divers Jeux rustiques et Les Regrets, un recueil de 191 sonnets (dont le 31ème, le célèbre : « Heureux qui comme Ulysse »), en alexandrins. Ces écrits sont reconnus en leur temps et valent à Joachim du Bellay de participer à la vie intellectuelle parisienne.

 


Ridan - Ulysse

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.



Retour à Fiuggi, sortie en ville afin de reconnaître le parcours du jogging pour demain : 
départ 6 h 30                                                                                              

 

Publié dans Voyage en Italie

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M
C'est de mieux en mieux !
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